Le commerce international, longtemps critiqué pour son impact sur l'environnement et les inégalités sociales, connaît une transformation délicate vers des pratiques plus durables. Comment ces deux concepts, souvent perçus comme contradictoires (pour des raisons évidentes), peuvent-ils coexister harmonieusement pour favoriser un développement économique viable et éthique ? Chez Isifa Plus Values, centre de formation à Paris, le BTS Commerce International t’apportera toutes les clés nécessaires à adopter des techniques commerciales vraiment responsables.
Quels sont les 3 domaines du développement durable ?
Contrairement à ce que l’on pense, le développement durable ne se résume pas uniquement à respecter l’environnement. On compte 3 piliers majeurs, à savoir le social, l’économique et l’environnemental. Dans le contexte social, l’enjeu des entreprises est de développer une économie collaborative qui ne se fait pas aux dépens des populations locales. Il s’agit de limiter l’impact des activités sur le bien-être des citoyens et lutter contre les pratiques discriminatoires. Dans le contexte économique, le focus se porte sur la gestion des ressources. Le processus de production doit limiter la surconsommation, le gaspillage, et rémunérer les travailleurs à hauteur de leurs efforts (favorisant le marché local et limitant l’externalisation de main d’œuvre) : c’est ce que l’on appelle l’économie circulaire. Enfin, dans le contexte environnemental du développement durable, les entreprises doivent favoriser une faible empreinte carbone. Cela implique, là encore, une meilleure gestion des ressources et la promotion du commerce équitable, lorsqu’il s’agit des matières premières. Les méthodes d’extraction des richesses, tout comme leur transport, doivent également être remaniées pour limiter les émissions de CO2. On pourrait également ajouter le sujet de la culture, à savoir ne pas sacrifier la richesse culturelle locale au profit du développement économique ou de la mondialisation.
Quel est l'impact du commerce international sur l'environnement ?
Traditionnellement, le commerce international est associé à l'exploitation excessive des ressources naturelles, le transport de marchandises sur de longues distances (par voie aérienne ou maritime), et des conditions de travail souvent précaires. Tout l’opposé des méthodes de développement durable. Cependant, nous vivons une prise de conscience collective qui pousse le commerce international à repenser son modèle et ainsi éviter une catastrophe écologique. De nouvelles initiatives, amenées notamment par un contexte légal et médiatique, incitent à un commerce international plus éthique et respectueux de l'environnement. Les entreprises intègrent des normes de développement durable dans leurs chaînes de production, adoptent des pratiques plus responsables et favorisent des partenariats équitables avec leurs fournisseurs locaux. Les certifications telles que « commerce équitable », « bio », ou encore « rainforest alliance » gagnent en popularité. Ces labels garantissent aux consommateurs que les produits ont été fabriqués selon certaines normes et qu’ils ne favorisent pas la détérioration de l’environnement ou les inégalités sociales. Enfin, les progrès technologiques facilitent la création de nouvelles méthodes de développement durable. Des solutions, comme la blockchain, assurent la traçabilité des produits, garantissant ainsi un approvisionnement fiable et transparent.
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