Mejri Bassem - Témoignages et avis - Isifa Plus Values
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MEJRI BASSEM, MBA Management Commerce et entrepreneuriat

Formateur en entrepreneuriat , Paris Sud

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Bassem Mejri, j'ai 42 ans, je suis entrepreneur et professeur chez MBway.

Pourquoi êtes-vous devenu formateur ? 

Je suis devenu formateur parce que j'ai toujours eu la passion de partager mes connaissances. Depuis tout jeune, je donnais déjà des cours particuliers en mathématiques. Et donc voilà, c'est cette passion qui m'a poussée à transmettre, à partager, à donner, à former, à éduquer etc.

Vous avez écrit des articles dans la revue "Entreprendre" sur les thèmes de l'éducation financière et économiques en France ou des étapes pour adopter le bon état d'esprit. En quoi cet esprit entrepreneurial transpire-t-il dans les cours que vous prodiguez aux apprenants ? 

C'est très important de diffuser cet esprit entrepreneurial parce que ça manque beaucoup en France. On est vraiment en retard sur cette question-là, notamment de l'éducation financière et des finances personnelles. Donc j'essaie d'inculquer aux étudiants, aux élèves, quel qu'ils soient, que l'entreprise c'est pas mal, que l'argent en soit, c'est pas mal parce qu'on peut en faire beaucoup d'autres choses positives. On peut aider les autres, on peut faire des projets caritatifs, beaucoup de choses qui sont positives. On peut aider les autres, on peut mettre en place des projets caritatifs, on peut faire de la philanthropie, on peut monter des projets et on peut s'épanouir. On peut vraiment développer sa passion et sa vacation à travers tous ces moyens. 
Et il faut toujours voir l'argent comme un moyen et jamais comme une fin. C'est ce que j'enseigne à mes étudiants. 

Donc j'essaie de les faire pénétrer dans le monde de l'entreprise et de leur dire que c'est dur, que ce n'est pas facile, qu'il y a beaucoup d'entreprises qui ferment mais que ce n'est pas une fin en soi. Parce que dans le parcours qu'on a fait, on a réussi à mobiliser des forces, des aptitudes qu'on n'aurait peut-être pas pu trouver ailleurs. Donc ça c'est vraiment top et j'encourage vraiment tout le monde à se lancer dans l'entrepreneuriat. 

Quelles sont les capacités les plus fondamentales que vous essayez d'inculquer à vos apprenants ? 

L'humilité, c'est la première qualité, je crois, qui est la plus importante et qui manque le plus actuellement. La deuxième capacité, c'est d'analyser. On n'arrive plus à analyser, on regarde, on a trop d'informations. Comme on voit maintenant, il y a Youtube qui fonctionne très bien, on y passe la journée, on est en train de se creuser, on a plein de trucs, des fois des vidéos drôles, banderoles, etc... Et donc cela vient perturber notre esprit. Donc je dirais vraiment la capacité d'analyse. 

Pour vous, quels sont les avantages de l'alternance  ? 

Toujours dans mes cours, j'essaie de faire un moment de calme. Je leur donne de la lecture parce que je sais qu'ils ne lisent pas beaucoup malheureusement. Et vraiment, j'essaie de leur donner un autre point de vue, d'échanger avec eux, de faire des débats, qu'ils me proposent leurs idées, qu'on en discute, qu'on se challenge, etc. 
L'alternance, elle devrait être obligatoire. Même avant, dès le lycée. Il y a des pays comme en Scandinavie ou en Norvège, où les lycéens participent vraiment à la vie active de la communauté. Et je trouve que c'est très formateur. On est vraiment au contact de la vraie vie avec des commerciaux, avec des assistantes de direction, de communication, etc. 
Donc pour l'alternance, je n'y vois que du bien, que du positif ! En plus ça permet de gonfler le CV. On arrive à la fin, on a un diplôme mais aussi une expérience professionnelle. 
On est aussi capable de connaître ses forces et ses faiblesses, donc on voit que du positif dans l'alternance. 

Quelles sont à votre sens, les qualités d'un bon jeune entrepreneur  ?

En contradiction avec ce que je dis plus haut, mais ce n'est pas grave. L'ambition, c'est la première qualité. La deuxième, c'est la soif de liberté. Parce que quand on est entrepreneur, on fait ce qu'on veut. Maintenant, avec internet, on peut travailler de là où on veut. Donc l'ambition, la soif de liberté, l'envie de réussir, la motivation puis travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup, surtout au début de l'entreprise. Comme elle a besoin de décoller cette entreprise, il faut la mettre sur la rampe de lancement. Il faut s'entourer de bonnes personnes. Si on réunit tous les ingrédients là en principe, et si vraiment c'est notre vocation, c'est quelque chose qui nous passionne, on devrait réussir ! 
 

Un conseil pour un jeune qui souhaite entreprendre en France actuellement ?

Le meilleur conseil que j'aurais voulu recevoir et que je donne souvent, c'est vraiment d'entreprendre dans un domaine qui nous passionne. Parce qu'entreprendre, c'est compliqué. Des fois, ça engage notre responsabilité financière, patrimoniale, familiale. C'est des semaines à 70, 80 heures de travail effective. Donc la meilleure chose à faire c'est de choisir un domaine qui nous passionne, dans lequel on ne va pas compter nos heures.  Et c'est aussi la satisfaction de délivrer de la valeur aux autres, de leur donner un plus, de les aider, de leur proposer des solutions qui sont pratiques pour eux, d'avoir cette satisfaction-là, d'avoir des retours. 
Moi, je suis auteur d'un ouvrage, ça m'a aidé, ça m'a permis d'avancer. C'est une satisfaction qui est mieux que la récompense financière.

 

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